Mieux comprendre le diabète de type 1
Le diabète, qu'est- ce que c’est exactement ?
Le diabète est une maladie chronique qui touche 5,3% des français en 2020. On compte 3,5 millions de personnes traitées pour cette maladie. Celle-ci se caractérise par une hyperglycémie, soit un excès de sucre dans le sang. Le diabète prend 3 formes :
- le diabète de type 1,
- le diabète de type 2,
- le diabète gestationnel.
Qu’est-ce que le diabète insulinodépendant ?
Le diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant apparaît dans la grande majorité des cas dans l’enfance, l’adolescence ou chez le jeune adulte. Un cas sur deux se déclare avant l’âge de 20 ans. Il serait favorisé par l’association d’une prédisposition génétique et de facteurs environnementaux. En effet, on observe un risque supérieur lorsqu’il y a des antécédents familiaux de diabète. On a pu remarquer que si l’un des parents est concerné par un diabète de type 1, le risque pour l’enfant sera de 3 à 5%.
Aussi, le diabète de type 1 constitue 10% des cas de diabète. On compte 13,5 cas pour 100 000 enfants de moins de 15 ans.
Les causes du diabète de type 1
Le diabète de type 1 est dû à l’arrêt de la production d’insuline en raison d’une réaction anormale du système immunitaire. C’est que l’on appelle une réaction auto-immune. Les cellules productrices d’insuline du pancréas (les cellules bêta des îlots de Langerhans) sont ainsi progressivement détruites. Les symptômes du diabète de type 1 apparaissent quand 80 à 90 % des cellules sont détruites.
L’impact des facteurs environnementaux sur le diabète de type 1
Concernant les facteurs environnementaux, on retrouve les infections virales, l’alimentation et certaines toxines. Certains virus comme la rubéole provoquerait une réponse immunitaire anormale chez une personne prédisposée à un diabète de type 1. Cette réponse immunitaire irait jusqu’à détruire certaines cellules du pancréas. On a également pu constater que le diabète de type 1 est provoqué par une défaillance du système immunitaire, on parle de réaction auto-immune. Par ailleurs, certains chercheurs ont pu observer que les enfants de moins de 18 mois atteints de diabète de type 1 avaient un taux moins élevé de vitamine D que les autres enfants. Une supplémentation en vitamine D pourrait alors être conseillée à très jeune âge en prévention du diabète de type 1.
Quels sont les symptômes du diabète insulinodépendant ?
Les signes indicateurs d’un diabète de type 1 sont associés à une hyperglycémie :
- Envies fréquentes d’uriner avec des urines abondantes (polyurie),
- Soif intense (polydipsie),
- Amaigrissement malgré un bon appétit,
- Fatigue.
En l’absence de traitement, d’autres symptômes s’ajoutent :
- Nausées et vomissements,
- Somnolence,
- Perte d’appétit,
- Haleine à l’odeur fruitée,
- Odeur anormale des urines.
Si l’hypoglycémie est chronique ou si le diabète reste déséquilibré pendant plus de 5 ans, des complications peuvent apparaître :
- Insuffisance rénale,
- Troubles de la vue jusqu’à cécité,
- Neuropathies périphériques.
Chez le jeune enfant, d’autres signes peuvent alerter ::
- Énurésie alors que l’enfant était propre,
- Infections cutanées récidivantes,
- Douleurs abdominales.
Comment diagnostiquer un diabète de type 1 ?
En présence de symptômes, le diagnostic se fait sur la base d’un bilan sanguin glycémique. Au niveau des paramètres sanguins, on regardera le dosage d’hémoglobine glyquée (HbA1c), un bilan lipidique et le dosage Peptide C. Le diagnostic sera posé :
- En présence de symptômes, si la glycémie est supérieure à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.
- En l’absence de symptômes, si la glycémie est supérieure ou égale à 1,26 g/l à jeun à deux reprises.
Le bilan sanguin permet également de détecter les anticorps circulants dans le sang. Une fois le diabète diagnostiqué, un bilan rénal, ophtalmologique et cardiovasculaire sont effectués pour avoir une vision d’ensemble de l’avancement de la maladie.
Comment traite-t-on un diabète de type 1 ?
Un traitement adapté et un suivi régulier permettent d’éviter les complications et d’assurer un équilibre pour le quotidien du patient. Il est suivi au moins 4 fois par an par un spécialiste (diabétologue), le médecin traitant ou le pédiatre afin de vérifier si l’auto-piqueur d’insuline est bien utilisé et pour contrôler différents organes comme les yeux, le cœur, les reins et les nerfs.
Focus sur l’insulinothérapie
Le traitement par insuline se base sur des injections sous-cutanées quotidiennes d’insuline, à vie. On parle alors d’insulinothérapie. Celle-ci peut être :
- conventionnelle avec 2 à 3 injections par jour. Dans ce cas, il faut adapter son alimentation à son traitement.
- fonctionnelle avec 4 à 5 injections par jour ou avec pose d’une pompe à insuline. Il faut alors adapter son traitement à son alimentation.
Il existe différents types d’insuline. On les classe selon leur durée d’action. Le dosage d’insuline lui dépendra du poids, de la glycémie, des repas et du type d’activité physique réalisé par le patient. L’insulinothérapie doit être impérativement associée à des conseils diététiques et sportifs. Les facteurs de risques cardiovasculaires doivent également être contrôlés et limités au maximum.
Attention, l’insulinothérapie nécessite une éducation thérapeutique, en particulier chez l’enfant et l’adolescent. Celle-ci consiste en l’apprentissage du traitement, prendre connaissance des complications, l’adaptation du mode de vie… À partir de 7-8 ans, les enfants sont généralement capables de se servir eux-mêmes de leur pompe à insuline. Ils ont cependant besoin de la supervision d’un adulte pour les dosages.
Face au diabète, des plantes comme soutien
Certaines plantes peuvent apporter un véritable soutien dans le cadre d’un diabète. En voici quelques exemples :
- l’ail aide à réguler la glycémie,
- la berbérine favorise la réduction de la glycémie à jeun et après un repas,
- la cannelle facilite le travail de l’insuline,
- les feuilles de myrtille pour leur quantité de chrome qui participe au maintien de la glycémie normale,
- le fenugrec possède une action efficace sur la glycémie,
- le galéga aide à baisser le taux de sucre,
- le ginseng participe à la réduction du taux de glucose et aide l’organisme à lutter contre l’hyperglycémie,
- le gymnema favorise la diminution des envies de sucre et pour un taux optimal du glucose,
- le ptérostilbène diminue la résistance à l’insuline.