La mémoire, miroir de jeunesse
La mémoire est indispensable au fonctionnement de notre cerveau. Bien entretenue, elle nous aide à phosphorer, à nous souvenir de l’important et à rester en bonne forme. Avant d’entonner le refrain « j’ai la mémoire qui flanche, je me souviens plus très bien… », avant que notre matière grise ne se fasse trou noir, avant que les mots ne nous restent sur le bout de la langue, suivons les conseils de nos amis les éléphants !
La mémoire à l’épreuve du feu
« Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire » professait le philosophe Nietzsche. Nous ne sommes certes pas tous dotés des mêmes capacités de mémorisation, mais en nous entraînant un peu nous sommes tous capables de nous améliorer.
Avant tout autre chose, il faut savoir que la santé de la mémoire commence dans l’assiette. Dès qu’elle manque de ressources nutritives, l’activité du cerveau ralentit. À la veille d’un examen, vous devrez par conséquent veiller à bien vous alimenter, en privilégiant notamment les aliments sources de calcium, de magnésium, de phosphore, de glucose et de vitamines B1, B3, B12, C, D, E, F. Les œufs, les poissons ainsi que les viandes font partie des aliments phares de la mémoire, en raison de leurs vertus respectives d’aide à la lutte contre le stress, de protection des membranes cellulaires participant à la transmission des informations et d’oxygénation du cerveau. Essayez d’en introduire de manière équilibrée dans votre alimentation et pensez à bien boire les 1,5 litres d’eau conseillés par jour.
Pour vous assurer un sommeil réparateur, misez sur les bains chauds et une bonne tisane aux plantes avant de vous coucher. Le sommeil favorisant l’emmagasinement des connaissances, vous serez encouragé à réviser brièvement vos fiches synthétiques avant ce moment. Attention, pour que la magie du cerveau opère, encore faut-il que vous lui accordiez ses 8 heures de pause bien méritées !
Black-list des trous noirs
Si certains produits sont bénéfiques à l’entretien de la mémoire, il en est d’autres qu’il est préférable de consommer avec modération. C’est le cas de l’alcool, qui, en consommation chronique et excessive, favorise l’émergence de troubles neurologiques caractéristiques du syndrome de Korsakoff, comme l’amnésie, la fabulation, le radotage ou l’impossibilité à se situer dans le temps ou l’espace.
De la même manière, le stress agit de manière négative sur la mémorisation en court-circuitant le processus de transfert d’une information de la mémoire à court terme du cerveau vers sa mémoire à long terme, et donc la consolidation nécessaire à la remembrance de cette information le moment venu. S’oxygéner et apprendre à relativiser restent les meilleures solutions quotidiennes pour ne pas perdre la tête !
La santé du corps passe par celle de l’esprit
Une étude américaine menée en 2009 a contribué à prouver que notre mémoire commence en moyenne à décliner vers l’âge de 37 ans. Toutefois, c’est à 70 ans que les déficits sont le plus marqués avec pour caractérisation des difficultés à se souvenir, des confusions et des pertes de mémoire de plus en plus gênantes.
Avec l’âge, la diminution des facultés mentales n’a rien d’anormale, car le nombre de nos neurones diminue progressivement dès nos 25 ans. Pour autant, vous ne devrez jamais laisser votre cerveau s’atrophier. En tant que muscle, ce dernier est programmé pour subir des exercices. Alors, suivant l’exemple des Japonais, n’hésitez pas à vous adonner à des tests de mémoire interactifs, des mots-croisés, des sudokus ou à lire… tout simplement !
Pertes de mémoire, quand faut-il s’inquiéter ?
Il arrive occasionnellement d’oublier son numéro de téléphone ou sa carte bancaire. En revanche, dès lors que les troubles s’avèrent persistants et touchent à la non reconnaissance d’une personne proche, d’un lieu habituel ou la réalisation d’une action banale, alors il pourrait s’agir des effets de la maladie d’Alzheimer. Pour s’en assurer, une consultation chez un neurologue sera déterminante.
Sachez que pour booster votre mémoire, il existe des compléments alimentaires spécifiques. En cure, ces compléments vous permettent de préserver les cellules engagées dans le processus de mémorisation. N'hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien pour en savoir plus. Si les symptômes persistent et dans le cadre d'un traitement spécifique, votre médecin peut également vous diriger vers des médicaments qui vont vous permettre de conserver une bonne mémoire plus longtemps.