La mémoire, miroir de jeunesse
La mémoire est indispensable au fonctionnement de notre cerveau. Bien entretenue, elle nous aide à phosphorer, à nous souvenir de l’important et à rester en bonne forme. Avant d’entonner le refrain « j’ai la mémoire qui flanche, je ne me souviens plus très bien… », avant que notre matière grise ne se fasse trou noir, avant que les mots ne nous restent sur le bout de la langue, suivons les conseils de nos amis les éléphants !
L'importance de la mémoire
La mémoire est considérée comme une fonction cognitive essentielle qui permet de stocker, de conserver et de rappeler des informations. Pour bien s’imaginer son rôle, on peut la comparer à un vaste réseau de connexions neuronales où chaque souvenir est une intersection unique. La mémoire se divise en plusieurs types. Chacune joue un rôle spécifique dans notre capacité à traiter et à utiliser les informations :
- la mémoire à court terme,
- la mémoire à long terme,
- la mémoire de travail.
Le rôle de la mémoire dans le fonctionnement du cerveau est fondamental. Elle nous permet de tirer des leçons de nos expériences passées, de planifier l'avenir, et de naviguer dans notre quotidien avec efficacité. Grâce à la mémoire, nous sommes en mesure de reconnaître des visages familiers, de suivre une conversation, ou encore de réaliser des tâches simples comme se rendre à un endroit connu. En somme, la mémoire est étroitement liée à notre identité et à notre capacité à interagir avec le monde.
La mémoire comme indicateur de vitalité et de jeunesse mentale
La mémoire et la jeunesse de l’esprit vont de paire ! Une mémoire vive et aiguisée est généralement associée à une bonne santé cognitive et à une vitalité mentale. A l’inverse, des troubles de la mémoire peuvent parfois être les premiers signes d’un déclin cognitif, souvent liés au vieillissement ou à des conditions neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.
Maintenir une mémoire active et performante est donc crucial pour garder un esprit vif et percutant. Des études montrent que des activités stimulantes pour le cerveau, comme la lecture, les jeux de réflexion, et l'apprentissage continu, peuvent aider à maintenir et même à améliorer nos capacités mnésiques.
La mémoire à l’épreuve du feu
« Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire » professait le philosophe Nietzsche. Nous ne sommes certes pas tous dotés des mêmes capacités de mémorisation, mais en nous entraînant un peu nous sommes tous capables de nous améliorer.
Avant toute autre chose, il faut savoir que la santé de la mémoire commence dans l’assiette. Dès qu’elle manque de ressources nutritives, l’activité du cerveau ralentit. À la veille d’un examen, vous devrez par conséquent veiller à bien vous alimenter, en privilégiant notamment les aliments sources de calcium, de magnésium, de phosphore, de glucose et de vitamines B1, B3, B12, C, D, E, F. Les œufs, les poissons ainsi que les viandes font partie des aliments phares de la mémoire, en raison de leurs vertus respectives d’aide à la lutte contre le stress, de protection des membranes cellulaires participant à la transmission des informations et d’oxygénation du cerveau. Essayez d’en introduire de manière équilibrée dans votre alimentation et pensez à bien boire les 1,5 litres d’eau conseillés par jour.
Pour vous assurer un sommeil réparateur, misez sur les bains chauds et une bonne tisane aux plantes avant de vous coucher. Le sommeil favorisant l’emmagasinement des connaissances, vous serez encouragé à réviser brièvement vos fiches synthétiques avant ce moment. Attention, pour que la magie du cerveau opère, encore faut-il que vous lui accordiez ses 8 heures de pause bien méritées !
Black-list des trous noirs
Si certains produits sont bénéfiques à l’entretien de la mémoire, il en est d’autres qu’il est préférable de consommer avec modération. C’est le cas de l’alcool, qui, en consommation chronique et excessive, favorise l’émergence de troubles neurologiques caractéristiques du syndrome de Korsakoff, comme l’amnésie, la fabulation, le radotage ou l’impossibilité à se situer dans le temps ou l’espace.
De la même manière, le stress agit de manière négative sur la mémorisation en court-circuitant le processus de transfert d’une information de la mémoire à court terme du cerveau vers sa mémoire à long terme, et donc la consolidation nécessaire à la remembrance de cette information le moment venu. S’oxygéner et apprendre à relativiser restent les meilleures solutions quotidiennes pour ne pas perdre la tête !
La santé du corps passe par celle de l’esprit
Une étude américaine menée en 2009 a contribué à prouver que notre mémoire commence en moyenne à décliner vers l’âge de 37 ans. Toutefois, c’est à 70 ans que les déficits sont le plus marqués avec pour caractérisation des difficultés à se souvenir, des confusions et des pertes de mémoire de plus en plus gênantes.
Avec l’âge, la diminution des facultés mentales n’a rien d’anormale, car le nombre de nos neurones diminue progressivement dès nos 25 ans. Pour autant, vous ne devrez jamais laisser votre cerveau s’atrophier. En tant que muscle, ce dernier est programmé pour faire des exercices. Alors, suivant l’exemple des Japonais, n’hésitez pas à vous adonner à des tests de mémoire interactifs, des mots-croisés, des sudokus ou à lire… tout simplement !
Les ennemies de la mémoire
Notre mémoire, bien que remarquablement résiliente, peut être affectée par divers facteurs externes. Les identifier peut favoriser une santé cognitive optimale.
Les aliments à consommer avec modération pour préserver sa mémoire
Certains aliments et substances s’ils sont consommées en excès peuvent impacter les capacités cognitives dont la mémoire.
- Une consommation excessive d’alcool peut altérer les cellules cérébrales et perturber le fonctionnement cognitif sur le long terme.
- Riches en sucres raffinés, graisses saturées et additifs, les aliments ultra-transformés et les boissons sucrées type soda peuvent contribuer à l’inflammation cérébrale et au déclin cognitif.
- La caféine en excès peut perturber le sommeil et donc le processus de consolidation de la mémoire.
Le stress et son impact sur la mémoire
Le stress, lorsqu'il est chronique, peut aussi avoir des effets redoutables sur la mémoire. En effet, cet état prolongé participe à la production de cortisol, l’hormone du stress. Le cortisol entraîne un impact physiologique sur les capacités cognitives.
Le stress peut aussi altérer la concentration, ce qui peut affecter l’encodage de nouvelles informations dans la mémoire et interférer avec la consolidation des souvenirs pendant le sommeil ainsi que les capacités à retenir les informations à long terme. Pour finir, l’anxiété et les ruminations associées à des états de stress peuvent monopoliser les ressources cognitives au détriment de la mémoire.
Pertes de mémoire, quand faut-il s’inquiéter ?
Il arrive occasionnellement d’oublier son numéro de téléphone ou sa carte bancaire. En revanche, dès lors que les troubles s’avèrent persistants et touchent à la non reconnaissance d’une personne proche, d’un lieu familier ou la réalisation d’une action banale, alors il pourrait s’agir des effets de la maladie d’Alzheimer. Pour s’en assurer, une consultation chez un neurologue sera déterminante.
Quels sont les signes d’alerte à considérer et nécessite impérativement une consultation ?
- Changements de personnalité ou d'humeur inexpliqués ;
- Difficultés à effectuer des tâches familières comme gérer un budget ou suivre une recette ;
- Problèmes de jugement comme par exemple, faire des achats irrationnels ou prendre des risques inhabituels ;
- Confusion temporelle ou spatiale comme ne pas savoir quel jour on est ou où l'on se trouve ;
- Problèmes de langage comme par exemple des difficultés à trouver les mots justes ou à suivre une conversation ;
- Rangement d'objets dans des endroits inappropriés comme mettre ses clés dans le réfrigérateur ;
- Retrait social ou perte d'intérêt pour des activités auparavant appréciées.
Sachez que pour booster votre mémoire, il existe des compléments alimentaires spécifiques pour favoriser la mémoire. En cure, ces compléments vous permettent de préserver les cellules engagées dans le processus de mémorisation. N'hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien pour en savoir plus. Si les symptômes persistent et dans le cadre d'un traitement spécifique, votre médecin peut également vous diriger vers des médicaments qui vont vous permettre de conserver une bonne mémoire plus longtemps.
Sources :