Comment bien se protéger des insectes en vacances à l’étranger ?

Les vacances, oui ! Mais hors de question de se faire dévorer par les petits insectes qui peuplent notre lieu de villégiature. Outre les désagréables sensations de grattage provoquées par les piqûres, les insectes peuvent également être vecteurs de maladies graves, parfois difficiles à soigner. Dans cet article nous faisons le tour des précautions de base à respecter avant, pendant et même après votre séjour pour être sûr de ne pas ramener un mauvais souvenir de vacances.

Pourquoi bien se protéger des insectes ?

Le moustique, c’est le premier insecte qui nous vient à l’esprit lorsque l’on pense aux insectes piqueurs. À raison, car il s’agit de l’animal le plus meurtrier de la planète bien avant le requin. En effet, les moustiques sont responsables de la transmission de nombreuses maladies comme le Paludisme, la Dengue, le Chikungunya ou l'encéphalite japonaise.

Ces pathologies ont majoritairement disparu de notre continent mais elles continue de sévir, notamment en Afrique et en Asie. Heureusement toutes les zones des pays concernés ne sont pas aussi infestées. Il est possible que pour un même pays, le risque soit quasi nul dans le nord mais très élevé dans le sud par exemple. Les secteurs de contamination les plus importants sont les zones rurales et forestières humides. En effet toutes les conditions favorables à la prolifération des insectes y sont réunies. Si vous prévoyez un séjour dans une zone concernée, il est donc indispensable de prendre les bonnes dispositions pour lutter contre les moustiques et autres insectes piqueurs.

Quels sont les moyens de protection contre les insectes ?

Lorsque l’on part en voyage, il est indispensable de se renseigner sur la présence du paludisme sur le territoire visité.

Un voyageur à destination d’un pays impaludé doit toujours associer plusieurs moyens de protection à savoir une protection personnelle anti-vectorielle et selon le pays une chimioprophylaxie. La chimioprophylaxie ne vous protègera que du paludisme alors que la protection personnelle anti-vectorielle vous protégera de l’ensemble des maladies liées aux insectes.

La chimioprophylaxie est un traitement que l’on prendra pendant et au retour du voyage, il empêchera le paludisme de se développer. Ce traitement sera prescrit par votre médecin en fonction de la zone de résistance de la maladie. Il peut y avoir des spécificités de prise : demandez conseil à votre pharmacien.

La protection personnelle anti-vectorielle consiste à limiter le nombre de piqûres de moustique. Pour cela, plusieurs réflexes à acquérir :

• dormir la nuit sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide,
• porter des vêtements légers et couvrants imprégnés d’insecticides (manches longues, pantalons et chaussures fermées)
• utiliser des répulsifs cutanés sur les parties non couvertes du corps.
  
  

Zoom sur le moustique tigre

À quoi ressemble le moustique tigre ?

Le moustique tigre (Aedes Albopictus) est très facile à repérer grâce à ses rayures noires et blanches présentes sur les pattes et le corps. C’est un moustique de petite taille ne dépassant pas 1 cm d’envergure. Importé par accident depuis le continent asiatique, il est présent dans les Alpes Maritimes depuis 2004 et colonise depuis le sud de la France. En 2014, il était implanté dans 18 départements de France Métropolitaine.

Quels dangers peuvent entrainer les piqûres du moustique tigre ?

Le moustique tigre est un des vecteurs du Chikungunya et de la Dengue.

Ces deux maladies, après plusieurs jours d’incubation (entre 4 et 7 jours), donnent une forte fièvre qui s’accompagne généralement de douleurs dans les articulations, de maux de tête, de nausées, d’éruptions cutanées et de courbatures. Mais pour que le moustique tigre transmette ces maladies, il doit auparavant avoir piqué une personne infectée.

Le moustique tigre, même quand il ne transmet pas de maladie, est source de nuisances ; ses piqûres sont désagréables et le fait de les gratter peut entraîner une surinfection.

Stoppez les moustiques sans risquer votre peau

Il existe plusieurs répulsifs cutanés et il peut être difficile de s’y retrouver. Pour bien choisir, vérifiez l’efficacité du produit sur le moustique tigre, mais aussi sa tolérance. Ainsi, pensez à privilégier :

• Une composition dont l’efficacité démontrée s’approche des 8h sur le moustique tigre en test en cage.
• Un produit associé à un agent Water Resistant le rendant résistant à la sudation et à l’humidité, vous permettant ainsi de rester protégé après immersion courte dans l’eau.
• Une formule sans alcool et hypoallergénique, vous permettant de l’utiliser sans risque sur le visage (en évitant les yeux et la bouche).
• Un produit recommandé pour les enfants dès 24 mois et les femmes enceintes ou allaitantes, vous permettant de l’utiliser sereinement pour toute la famille.
• La présence d’agents hydratants dans la composition, qui vous apportera plus de confort sur le visage et le corps par hydratation des couches supérieures de la peau.
  
  

Et quand je rentre de vacances ?

Au retour d'un séjour à l’étranger, en particulier d'une zone impaludée, il est indispensable de continuer la chimioprophylaxie comme prescrit par le médecin. N'oubliez pas qu’aucune prévention, si parfaite soit-elle, n’apporte une garantie absolue d’efficacité. Pour cette raison, en cas de fièvre au retour des tropiques c’est peut-être le paludisme. Consultez alors rapidement un médecin en lui indiquant bien que vous revenez d'une zone infestée.