Envie d’un bébé ? Testez votre fertilité pour plus de facilité !
Ça y est, c’est le moment pour vous et votre partenaire de franchir le pas, d’agrandir votre union avec l’arrivée d’un bébé. Après quelques mois de tentatives, ce n’est toujours pas concluant ? L’inquiétude se fait elle sentir ? Pas de panique, voyons ensemble les points à aborder concernant votre fertilité. Voici 5 questions pour savoir où vous en êtes !
Un âge idéal pour concevoir ?
L’âge est un facteur important à prendre en compte lorsque vous questionnez votre fertilité. Lorsque vous êtes une femme, les chances de tomber enceinte diminuent au fil du temps. Les hommes sont eux aussi également concernés par ce critère. Chez eux, la qualité du sperme diminue d’année en année. Observons ensemble quelques chiffres :
- Vous avez entre 20 et 25 ans : On considère que les chances d’avoir un enfant à chaque cycle se situent entre 25 % et 30 %. Dans cette tranche d’âge, on observe environ 85% de chance de tomber enceinte dans l’année qui suit les tentatives.
- Vous avez entre 25 et 30 ans : vos chances de procréer à chaque cycle passent de 25% à 15%. 75 % des femmes de cette tranche d’âge parviendront à tomber enceintes au bout d’un an.
- Vous avez entre 30 et 35 ans : Il y aura deux fois moins de chance pour vous (environ 12%) d’avoir un enfant à chaque cycle. On recense deux chances sur trois d’être enceinte au bout d’un an.
- Vous avez entre 35 et 40 ans : C’est l’âge le plus délicat pour tomber enceinte. On retombe à 6% de chances à chaque cycle. Et 44 % d’être enceinte au bout d’un an.
Pourquoi la fertilité décroît avec l’âge chez les femmes ? Le stock d’ovocytes dans les ovaires chute avec les années. Cette baisse est beaucoup plus importante à partir de 35 ans. La qualité des ovocytes est également moindre.
Et les hommes dans tout ça ? La fertilité chez l’homme est également soumise aux lois du temps. On note que les chances de procréer en 1 an diminuent de moitié entre 24 et 35 ans. A partir de 30 ans, le niveau de testostérone diminue. Les chances d’avoir un enfant diminue alors d’un 1% par an. Ainsi le sperme devient de moins bonne qualité et le délai de conception est rallongé. On remarque une diminution du volume et de la mobilité des spermatozoïdes.
À savoir : Ayez tout de même conscience que 10 % des couples ne présentant aucune anomalie de fertilité attendent parfois plus de 2 ans avant d’avoir un enfant.
Y a-t-il un poids optimal pour tomber enceinte plus vite ?
Il y aurait une corrélation entre poids et fertilité. En effet, certaines études démontrent qu’une insuffisance ou une surcharge pondérale peuvent affecter les chances de concevoir. Ce n’est pas le poids en soi qui pose problème. En revanche, l’obésité ou un poids insuffisant peuvent perturber l’ovulation et provoquer des cycles menstruels irréguliers. Si votre IMC est :
- compris entre 18,5 et 25 : votre poids est considéré comme normal, votre fertilité n'est pas compromise.
- supérieur à 27 : avec ce type d’IMC, on parlera de surpoids, d’obésité si l’IMC est supérieur à 30. Le risque d’infertilité augmente considérablement.
- inférieur à 18 : on parle dans ces cas-là d’insuffisance de poids. Il est probable que vous présentiez des troubles menstruels comme une aménorrhée (absence des règles) ainsi que des troubles de la fertilité.
IST et MST : considérer les risques de stérilité
Les maladies et infections sexuellement transmissibles sont parfois invisibles, sans symptômes et donc difficiles à détecter. Un traitement antibiotique permet de diminuer les risques d’infertilité mais lorsque celles-ci ne sont pas soignées et prises en charge correctement, l’IST peut affecter votre fertilité notamment en abîmant les trompes de Fallope. Il est alors parfois nécessaire d’avoir recours à une fécondation in vitro (FIV). Observons quelques chiffres :
- Avez-vous déjà été infecté par une chlamydia ? Sachez que dans 20% des cas, ce type d’infection peut abîmer vos trompes. Les chances d’avoir une grossesse extra utérine augmentent.
- Et une salpingite aiguë, infection des trompes de Fallope ? Votre risque de stérilité est de moins de 15 %.
- S’il s’agit d’une salpingite aiguë avec abcès ? votre risque de stérilité passe à 30-40 %.
- En cas de récidive de salpingite ? Votre risque de stérilité est de 40 % à la deuxième récidive et 75 % à la troisième.
Est-ce que l’absence de règles signifie forcément des problèmes de stérilité chez la femme ?
La fréquence de vos règles peut parfois en dire long sur vos chances de fécondité :
- Vos règles sont régulières, c’est-à-dire un cycle de 28 jours : on parle d’une chance sur quatre de tomber enceinte dès le premier cycle sans contraception.
- Vos règles sont irrégulières, c’est-à-dire un cycle de 35 jours à 2-3 mois : cette irrégularité signifie en générale que l’ovulation n’est pas non plus régulière. Elle peut même être inexistante. La cause est généralement hormonale et il est possible de rééquilibrer le cycle avec un traitement hormonal.
- Vos règles sont inexistantes, on parlera alors d’aménorrhée : la fécondation est réellement compromise. Il est vivement conseillé de consulter un spécialiste afin d’en apprendre davantage sur les causes de cette absence de règles (problème hormonal ou ovarien).
Quels examens pour un bilan d’infertilité complet ?
Si vos essais se multiplient et ne concluent pas par une grossesse, il est possible de vous faire accompagner pour établir un bilan qui saura détecter une potentielle infertilité. Passons en revue les options qui s’offrent à vous.
Une courbe de température
Ce test consiste à prendre sa température chaque matin à la même heure. On observe alors l’évolution de la température en fonction de son cycle. Si les températures attendues varient trop, il se pourrait qu’il y ait des troubles de l’ovulation.
Un bilan hormonal
A l’aide d’une prise de sang, on vérifiera différentes mesures comme :
- le taux d’estradiol qui favorise la croissance du follicule
- la FSH qui participe à la maturation du follicule,
- le LH qui déclenche l’ovulation,
- la progestérone qui témoigne de fonctionnement des ovaires,
- la prolactine qui en excès peut perturber le processus de l’ovulation.
Une échographie pelvienne
A l’aide de cette échographie, il est possible de détecter des kystes ovariens, des fibromes, des polypes ou encore une endométriose. Chacun des ces troubles ou malformations peuvent avoir un impact sur votre fertilité.
Un spermogramme
Cet examen permet une analyse détaillée du sperme tel que la mobilité des spermatozoïdes et leur nombre. S’ils sont peu nombreux, on parlera d’oligospermie. S’ils sont carrément absents, on parlera plutôt d’azoospermie.
Un test post-coïtal
On réalise un prélèvement vaginal quelques heures après un rapport sexuel. Il s’agit d’observer les spermatozoïdes dans la glaire cervicale et déterminer si le terrain est propice à une fécondation.
Les conseils du pharmacien
Vous détenez maintenant toutes les informations nécessaires pour optimiser vos chances d’agrandir la famille. Mais avant d'avoir recours à des tests de fertilité parfois lourds à organiser, pourquoi ne pas faire un tour en pharmacie ?
Pour augmenter encore vos chances, pensez aux compléments alimentaires spécialement conçus autour de la grossesse. Certaines formules sont élaborées pour favoriser la fertilité, tandis que d'autres vous aideront à mener une grossesse sereine.
Un doute sur votre fenêtre d'ovulation ? Pas de panique, il existe des tests d'ovulation très simples à utiliser pour viser au mieux votre période de fertilité et optimiser vos chances de tomber enceinte rapidement.
Un retard de règle ? C'est peut-être le moment de faire un test de grossesse urinaire. Et d'entamer la plus belle des aventures !