Période de fêtes : attention aux excès !
Au programme des fêtes : bonne chère et généreux breuvages. Et qui peut se vanter de ne jamais s’être livré à quelques excès à ces occasions ? La douloureuse suite du programme, nous la connaissons : maux de tête et indigestions qui vont souvent de pair. Voyons comment prévenir et soulager ces douleurs.
Les précautions de base
Les plus prudents d’entre nous prendront quelques sages dispositions pour limiter les dégâts qu’entraîne un repas aussi copieux qu’arrosé. Avant le grand jour, mangez léger, hydratez-vous, oxygénez-vous et reposez-vous. En effet, il n’y a de cocktails plus ravageurs que boissons alcoolisées - aliments gras et sucrés tabac - fatigue - stress !
Le mal de tête souvent liés aux excès
Juste avant de festoyer, nous vous recommandons de boire de l’eau pour éviter de multiplier les apéritifs. L’alcool étant diurétique, il est toujours utile d’étancher sa soif en alternant verre d’eau et verre d’alcool. Prenez le temps de déguster ce que vous buvez, ce qui ralentira aussi votre débit. Et, bien sûr, évitez les mélanges.
Une fois sur place, si toutes ces bonnes résolutions ont fondu comme neige au soleil, ce seront des maux de tête qui vous réveilleront… Le moment de vous réhydrater aura alors sonné en buvant beaucoup d’eau. Prenez l’air et faites une marche active. On vous proposera, au cas par cas, des analgésiques (qui diminuent ou éliminent la douleur).
Un traitement homéopathique ou des soins à base de plantes issus de la phytothérapie peuvent aussi vous aider. Attention toutefois, si les céphalées perdurent et se multiplient, vous pouvez être face à des migraines. Parlez-en avec votre pharmacien.
Attention, certains médicaments sont totalement incompatibles avec la consommation d’alcool. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant toute prise.
Et l’indigestion dans tout ça ?
En plus des consignes que nous avons déjà données pour éviter les douleurs liées aux excès de la table, nous vous conseillons de ne pas vous resservir d’un plat, aussi succulent soit-il, et de faire une petite marche salutaire après les repas de fête.
Mais quand les troubles digestifs sont là, les symptômes, tous aussi réjouissants les uns que les autres, peuvent être multiples et variables : bouche pâteuse, mal de tête, fièvre, vertiges, lourdeurs, ballonnements, troubles du transit, brûlures d’estomac, remontées acides (reflux gastro-œsophagien), nausées, vomissements, etc. Pour résumer, on dit communément souffrir d’une “crise de foie”, ce qui est inapproprié, puisque c’est aussi notre estomac qui souffre.
Votre pharmacien vous orientera, selon vos symptômes, vers un stimulant de la digestion et de l’élimination, un pansement gastrique, un antiacide, un antispasmodique… La phytothérapie et l’oligothérapie offrent aussi de bonnes solutions.
Mettez votre organisme au repos
En parallèle, une petite diète s’impose. Privilégiez l’eau, une bonne tisane bien chaude, un bouillon de légumes, une viande maigre grillée, le poisson, le riz, certains légumes et fruits crus ou cuits à la vapeur (carotte, cresson, salade, pomme, raisin…). Il est important de bien mastiquer et de manger à heure fixe.
Oubliez pour quelques jours la nocive trilogie : alcool, cigarette, café, mais aussi les plats en sauce, les aliments gras, les épices ou les chocolats. Si les symptômes persistent au-delà de vingt-quatre heures, prenez conseil auprès de votre médecin ou de votre pharmacien car vous couvez probablement autre chose, une gastro-entérite, par exemple.
Petit récapitulatif pour des fêtes sereines
Dans l’absolu, il est fortement recommandé de ne pas faire d’excès pendant le repas. Cela dit, ce n’est pas pendant les fêtes que l’on a envie de se priver. Alors si vous avez eu du mal à rester raisonnable et que le lendemain de fête se solde par un état nauséeux, une pesanteur abdominale et de légères céphalées, votre pharmacien préconisera un anti-nauséeux, un produit qui facilite la digestion à base de boldo, de fumeterre ou encore du citrate de bétaïne, et puis un cachet de paracétamol contre le mal de tête.
Bien sûr, il est recommandé de mettre votre organisme au repos en observant une petite diète, de la soupe et beaucoup d’eau !
L’homéopathie propose également des traitements préventifs et curatifs comme principalement le nux vomica contre les excès alimentaires et de boisson, l'antimonium crudum contre les indigestions, l’ipeca si ces dernières sont associées à des nausées et le pulsatilla contre les abus d’aliments gras.